Michel Alexis

Né à Paris, Michel Alexis peint dès le plus jeune âge. Il poursuit des études supérieures (grande école), puis s’échappe sans tarder vers un hameau isolé de Savoie où il convertit une grange en atelier. Il y travaillera pendant huit ans, entrecoupés de quelques voyages autour du globe. C’est là qu’il commence à graver des signes sur des panneaux de plâtre, qu’il décrit comme des alphabets imaginaires. Alexis part ensuite aux États-Unis pour des raisons familiales et poursuit ce travail de gravure sur de grandes toiles, en  remplaçant le plâtre par un épais médium acrylique. Dès 1991, il occupe un atelier à New York et attire l’attention de la critique par une série d’expositions  : “Stein’s Diary”  (NewYork Times,1995), “Alphabets” (Artnews, 2002), “Subtracted Words” (Art in America, 2004). Il sera representé entre autres par les galeries Stux/Haller gallery et Elga Wimmer à New York, Ruth Bachofner à Santa Monica, Boyd Satellite à la Nouvelle Orleans, Isabelle Gounod à Paris, Rosenblut Friedman a Madrid, JMC à Montréal. Michel Alexis a reçu le prix de la fondation Pollock-Krasner (1994), ainsi que le prix de la Elizabeth Foundation for the Arts (2003). Il a exposé son travail au Los Angeles County Museum, Bronx Museum, Dortmunder Kunstverein, Musee Dauphinois, Denver University, Rhode Island University, Daum Museum, Tree Art Museum (Pekin, Chine) et de nombreux autres espaces publics. Il vit et travaille à Brooklyn et Marly-le-roi (France).

  • “Epigram”. Qu’est-ce qu’un épigramme ? L’épigramme remonte à l’Antiquité. Il s’agissait d’une inscription en vers ou en prose gravée sur un monument. L’étymologie provient du latin classique epigramma, -atis  « inscription, épitaphe » d’où  « petit poème », et emprunté au gerc ε ̓ π ι ́ γ ρ α μ μ α, α τ ο ς (mêmes sens), de ε ̓ π ι γ ρ α ́ φ ω « graver, écrire sur ». Dans une optique concaténée du temps, Michel Alexis nous présente des inscriptions qui, de par leur titre, évoqueraient quelque chose d’ancien, de tellement ancien, à vrai dire, qu’il s’agit d’inscriptions pré-syllabiques, le plus souvent  pré-alphabétiques. La quête du sens est donc perturbée — ce qui est logique —, par des fragments, des épars. Parfois, le geste se fait presque mimétique, dans le sens où telle ou telle forme pourrait faire penser à quelque chose… Mais laissons le regardeur à son temps de décoction visuelle…

Michel Alexis, “Epigram 50”, huile, gesso sur papier Arches, 75 x 55 cm, 2020 

2500 €

Michel Alexis, “Epigram 53”, huile, gesso sur papier Arches, 75 x 55 cm, 2020

2500 €

Michel Alexis,“Epigram 54”,huile, gesso sur papier Arches, 75 x 55 cm, 2020 

2500 €

Michel Alexis, “Epigram 57”, huile, gesso sur papier Arches, 75 x 55 cm, 2020

2500 €

Michel Alexis, “Epigram 58”, huile, gesso sur papier Arches,75 x 55 cm, 2020

2500 €

Michel Alexis, “Epigram 110”, 73 x 60 cm, huile, encre, gesso, papier de riz sur bois, 73 x 60 cm, 2021

2800 €

Michel Alexis, “Epigram 126”, 73 x 60 cm, huile, encre, gesso, papier de riz sur bois, 73 x 60 cm, 2022

2800 €

Michel Alexis, “Epigram 127”, huile, encre, gesso, papier de riz sur bois, 73 x 60 cm, 2020

2800 €

Michel Alexis, “Epigram 130”, huile, encre, gesso, papier de riz sur bois, 73 x 60 cm, 2020

2800 €

Michel Alexis, “Epigram 131”, huile, encre, gesso, papier de riz sur bois, 73 x 60 cm, 2022

2800 €

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