Emmanuelle Amsellem

  • D’après la légende, c’est le philosophe présocratique Héraclite qui déposa dans le temple d’Artémis, à Éphèse, un ouvrage qui contenait cet aphorisme énigmatique : « Nature aime à se cacher », ‘Phusis kruptesthai philei’. Il y a un peu de cet adage dans la peinture d’Amsellem. Non pas qu’il s’y trouve des secrets (quoique, de la main assurément) mais, encore une fois, quelque temps requis de révélation — dans le sens photographie argentique du terme. C’est qu’une photographie ne rend pas justice aux tableaux d’Amsellem, c’est vraiment un pis-aller, c’est pourquoi il faut absolument voir ces toiles dans le monde réel, afin de vérifier la chatoyance et les variations qui les habitent. Comme elle le dit :« le pointillisme au couteau à palette, permet de travailler l’huile en relief, d’accrocher la lumière sur les crêtes de pigment et de faire chatoyer à l’infini la matière picturale, qui prend véritablement vie.» Amsellem a passé vingt ans de sa vie à mettre au point une technique au couteau unique, ce qui donne à ses toiles un caractère présentiel incomparable. Ajoutons enfin qu’Emmanuelle Amsellem a bénéficié d’une récente monographie : Sébastien Mullier, Emmanuelle Amsellem, Éd. Hermann, 2015.

Emmanuelle Amsellem, “Figure 3DBc 2”, peinture à l’huile, 120 x 120 cm, 2011 (POUR LE MONTANT ET LES FRAIS D’EXPÉDITION, VEUILLEZ LA GALERIE)

Emmanuelle Amsellem, “Figures 3D N10”, huile sur toile, noir de bougie, noir d’ivoire, noir de vigne, 175 x 230 cm, 2012 (POUR LE MONTANT ET LES FRAIS D’EXPÉDITION, VEUILLEZ CONTACTER LA GALERIE)

Retour en haut
Plugin WordPress Cookie par Real Cookie Banner