Diplômée de l’Académie de Beaux Arts de Florence, elle travaille pendant trois ans auprès de l’Union latine, Organisation intergouvernementale. Dans ce cadre elle a eu l’occasion de tenir une conférence à l’E.N.A. sur le futurisme dont un des thèmes conducteurs est celui de la perception simultanée. L’intérêt qu’elle porte au thème de la relation de l’homme aux « lieux qu’il habite » se profilait déjà. Après un premier contact avec la photographie (Présence/Absence sur la relation de l’homme à la ville en 1994), l’image est réellement sortie de sa vie jusqu’en 2007. « C’est en répondant à un appel d’offre de l’Immobilière 3F pour un reportage sur la mémoire d’un lieu voué à disparaître (les barres de la cité de l’Ile Marante en banlieue parisienne), et grâce à la série “Stanze” réalisée en parallèle du travail de reportage, que l’importance d’utiliser la photographie m’a paru comme une nécessité. » Finaliste du prix HSBC(2010), Lauréate Prix Roger Thérond de l’Image documentaire (Sète, 2011), Coup de cœur de la Bourse du Talent (2011), Coup de cœur Eurazeo (2012). Depuis, elle effectue différentes résidences d’artiste et la photographie, ainsi que le matériel sonore enregistré, sont devenus partie intégrante de sa vie et de sa recherche. La photographie soulève toujours un questionnement: qu’elle ait la vocation d’apporter une vision poétique ou un regard critique, qu’elle touche l’intime ou l’’intime ou le social. (MLP)
- Dans son approche photographique, Piantoni est certes dotée d’un œil, bien particulier, en ce sens qu’il n’est jamais l’objet d’un unique rapport entre un objet et un sujet — le photographe face à son objet — ; si ajoute toujous un tiers, et ce tiers, c’est l’autre, l’humain, autrui, qui est présent dans le cadre ou en est absent, il est toujours présent, même fantomatiquement, ce que révèle par excellence la série Stanze.
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